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- TALES -





LES CONTES FANTASTIQUES DE JOHN FERNIE

TALES naît en 1980 avec la réunion de John Fernie (chant) et Gilles Verschooris (claviers). Ils resteront le noyau du groupe, autour duquel viendront successivement graviter plusieurs bassistes (Magane est sans doute celui qui a le plus marqué), plusieurs batteurs (Patrick Brondel, Rick Maas, Hugo...) et plusieurs guitaristes(Wah-wah, Leonard Caposiena...).
Les fac-similés de magazines (Best et Rock & Folk...) qui suivent vous en apprendront davantage sur la forte personnalité de Johnny (car c'est évidemment lui qu'on interviewait), qui aimait alors à se déclarer "pur et pervers", Sur scène, il se dédoublait effectivement en un "inquiétant" Mr Hyde, et avec son look de colosse entre Beethoven et Jeffrey Lee Pierce, c'était assez impressionnant...
A notre connaissance, deux maxi sont sortis sous le nom de Tales, en 83 et 84. Laissons à nos confrères d'alors le soin de vous en parler...
SD

1er maxi 45t.= "Wild Transmission"

(Distr. New Rose)
"Wild Transmission est le titre générique du premier maxi 45t. de Johnny et son nouveau gang de circonstance (Tales + Julia + A. Ceretti). Cette compilation de trois titres sortira probablement fin octobre (1983). Une reprise des Doors, "Take it as it comes" par Magane (bassiste de Tales) et Julia (que l'on avait pu voir avec Tabula Razza en première partie du concert des Virgin Prunes à l'Ecole Centrale) ; les deux autres titres sont des compositions originales dont l'une "Time has turned around" est interprétée par Johnny tout seul et c'est sans doute la plus belle et intime des trois (cf. "Strange little girl" des Stranglers) ; le seul titre interprété par TALES eux-mêmes est "On the way to Sacrifice" dont vous aurez peut-être vu le clip vidéo...
(Ivan Schneiderlin dans Lyon Poche 601 du 14-9-1983)

2nd maxi 45 : Green steps of love
+/ On the line/ The weight of the sky/ Pompei's gone (EM-dis, Lyon, EMD 322)
"Le groupe de John Fernie continue à creuser sa légende à partir de Lyon... John, le chanteur aux racines écossaises, théâtralise ses maux de vivre avec le génie de l'emphase et du dérisoire, coups de corps et coups de voix. Et quelle voix ! Surtout dans le tout nouveau "Green steps of Love" (Em-dis) où il s'est affranchi des références sympathiques mais voyantes à Jim Morrison. Enfin la production made in England sert une inspiration qui s'affirme du côté de la ballade héroïque, colorée par des claviers (Gilles Verschooris) justement épiques, ou parfois insidieux et martelant à la manière des Stranglers.
(Jean-Yves Loude, fin 1984)

"Ecoutez ce mélange étonnant de force brute, d'énergie exaltée, de défonce lyrique et d'orchestration explosive qui vous amènent tout naturellement les qualificatifs suivants : grand, puissant, splendide. D'autres diront : dramatique, fantastique, héroïque.
(Bruno Thomas, Journal Rhône-Alpes du 22-12-1984)

PS: Communication du Boulon [2013]…

Janvier 2013: De Serge Kolodzienski, qui fut le premier batteur, on reçoit les infos suivantes (merci à lui !):

Le groupe originel était composé jusqu'en 1983 de :
John Fernie (Bouchard), dit "Johnny" et surnommé "La diva joufflue" par Bernard Gouttenoire après le concert radio Bellevue, paroles et chant, Villeurbanne.
Gilles Verschooris, dit "La Joconde", composition et claviers, Villeurbanne.
Leonardo Caposiena, guitare (un des plus fin mélodiste que j'ai connu), Bourg en Bresse.
Serge Kolodzienski, dit "Le Boulon", batterie, Villeurbanne.
• (?J'ai oublié son vrais nom ?), dit "Pic&Glou", bassiste (une bête avec basse double manche, dont un fretless), Bourg en Bresse.

C'est comme souvent, le mélange des influences musicales de ces cinq là, qui dans leur cave louée à Gerland, allait leur permettre de composer des morceaux comme Pompeï's gone à l'atmosphère si particulière.
Pour Johnny le plus éclectique dans ses choix c'était le rock, l'Afrique, la cornemuse… Pour Gilles, Genesis, ELP… Pour Le Glou, Gong, Magma… Pour Le Boulon, Iggy, Curtis Mayfield (surtout l'album There's no place like America today)… Léo, lui, était surtout plongé dans ses mélodies intérieures…
C'est aussi ce mélange qui engendra parfois des querelles de style musical, le tout sur fond de bringues (un peu poussées pour certains) qui fit que tous n'y seront plus dès le premier album, mais ils assurèrent les premiers concerts, dont la tournée à Palma de Majorque avec Ganafoul et Arsenic en février 1981 (la semaine du coup d'état au parlement Espagnol).

Lieux de ralliement (autre que la cave de répèt')
• Le jour, Grange musique (rue Mercière), Le grand café des négociants, le jardin de radio Bellevue à la Guillotière…
• Le soir, l'arrivée des nouveaux pubs, rue Mercière et petite rue de la monnaie…
• La nuit (et +) Le West side club…

Un grand merci à J.P. Hayoun, de CBS Lyon, pour y avoir cru et avoir été un super pote.
Et bise à Johnny là haut.
SK

 



[Merci à Cathy DP pour cette mise en ligne de "Pompei's gone" sur YouTube]

Parmi les concerts de TALES :

La première partie de Alan Vega (Mai 82),
Les "Nuits Bleues" au théâtre du 8e,
La soirée Radio Bellevue au Palais d'Hiver (8-12-1982),
L'Eldorado à Paris,
La 1ère partie de Police à Lyon,
l'Art'Y Show de Sophie Comtet,
"Rocklight" au Palais d'Hiver de Lyon (8-12-83),
Spécial West-Side-Club les 18, 19 et 20 Décembre 1984,
Et le festival Elixir à Toulouse, le Boulevard du Rock à Bordeaux, les TransMusicales à Rennes,
Le Printemps de Bourges,
Etc


(Merci à Jean-Pierre Hayoun qui nous a fourni cette belle photo de sa collection, ainsi que celle tout en haut.
Jean-Pierre avait été le manager de Tales, et était resté l'ami de Johnny, jusqu'au bout...)

PS : Et, rendons à César…, ces 2 (belles) photos ont été prises par Jean-Paul Bajard

Sur youTube : "L'unique enregistrement d'un concert de Tales avec John Fernie" (1h49, au Printemps de Bourges 1984)

PS: Une une vidéo sur Pompei's Gone, tournée à La Part-Dieu en Septembre 84…


Un montage-hommage sur la chanson "Time has turned around"





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