(en marge de…)
Notre petite histoire de
LYON POCHE
("l'hebdomadaire de vos loisirs", 1971/2011)
On s'était promis, lors de la disparition de l'hebdomadaire LYON POCHE voici un peu plus d'un an (société éditrice placée en liquidation judiciaire le 30 Juin 2011) de faire notre "page web souvenir" sur cet hebdomadaire, véritable institution lyonnaise, et dans lequel on avait quand même écrit pendant plus de 35 ans (1976-2011), un record nous semble-t-il (plus longtemps que Dubouillon !?) principalement avec notre rubrique rock bien sûr. Alors on s'y met finalement, avant que le reste de notre mémoire parte en vrilles alzheimeriennes. Let's go, et on verra bien où ça nous mène…
Précisons que notre point de vue étant celui d'un pigiste, on citera surtout les gens de la rédaction, et forcément moins ceux de la fabrication, et encore moins les commerciaux, innombrables sur toute la durée de Lyon Poche, mais qu'on ne connaissait généralement que de vue… Mais on sait bien que tous ont contribué à faire de Lyon Poche l'hebdo phare qu'il a été.
_Genèse singulière…
On n'était donc pas encore présent en Octobre 1971 lors de la création de Lyon Poche, mais on en a entendu causer, notamment par l'un des trois fondateurs, Vincent Carteron, celui qui tient depuis… longtemps un restaurant renommé, Le Passage, dans le centre de Lyon. Les deux autres étant Jean-Claude Chuzeville (devenu photographe, cinéaste, vidéaste… il a notamment fait parler de lui dans les 80s, et d'ailleurs réalisé ce film nommé "Movida Lyon 75/85"), et Guy Lescoeur, qui lui a eu un itinéraire plus "sérieux" : administrateur au Progrès de Lyon puis de divers grands établissements nous semble-t-il… Il faut préciser que ces trois jeunes gens étaient alors étudiants de l'École de commerce, puis tous trois réformés du service militaire en même temps ! Il fallait donc se lancer dans la vie active, comme on dit. Comme beaucoup, ils étaient allés à Londres où ils avaient été séduits par le fameux Time Out (in London, hebdomadaire fondé en 1968) et ils eurent donc envie de mettre en pratique ce qu'on leur avait appris à l'école en créant un genre de "Pariscope amélioré" lyonnais. Mais, et ne le répétez pas : d'après Vincent leur grande motivation c'était surtout de "se faire des nanas", à une époque où celles que l'on n'appelait peut-être pas encore attachées de presse n'étaient paraît-il pas farouches… On ignore si les deux autres partagent ce point de vue grivois sur la genèse de l'hebdo… Pour réaliser ce genre d'objectif, certains préféraient habituellement monter un groupe de rock, mais eux trois n'étant sans doute pas très musiciens avaient préféré créer Lyon Poche, et on les en remercie quand même !
_Stevie Dixon rocks…
Trêve de plaisanterie, votre serviteur Stevie Dixon (pseudonommé ainsi parce que son alter-ego Serge Dumonteil signait alors déjà dans Résonance, autre journal de la vie lyonnaise) débuta dans Lyon Poche quelques années après, en 1976, parce qu'il était devenu ami avec Jean-Yves Loude, alors rédacteur en chef. Jean-Yves était amateur de musique (et l'on s'était connu par ce biais nous semble-t-il), mais il voulait se décharger partiellement du rédactionnel rock (il avait notamment alors une rubrique disques intitulée La Poche à Rock), qu'il nous confiait donc, progressivement… Dubouillon était déjà là bien sûr (depuis fin 73), illustrant la dernière page de ses fameux "gribouillons" (et c'était ce que la plupart des gens regardait en premier dans Lyon Poche).
Notre premier article devait être en Mars 76 une col' sur Rory Gallagher dans le numéro 215. Un peu plus tard, on avait notamment annoncé la première venue de Chuck Berry au Palais des sports (un concert de l'ami George Collange…) en Mai 76. Il semble que notre rubrique régulière, "Guignol's Rock" ne soit arrivée que vers début 1978 : ça allait être la grande époque de "Lyon capitale du rock" avec (de gauche à droite ?) les Ganafoul, Factory, Starshooter, Electric Callas, Marie et les Garçons, etc. Ca bougeait drôlement, on sortait pas mal et on ne manquait pas de petites nouvelles pour alimenter nos "flashes" d'info rock !
_Premiers changements…
Mais à ce moment-là c'était déjà Laura qui était passée rédac-chef après le départ de Jean-Yves en mars 1978. Jean-Yves Loude, de plus en plus absorbé par la littérature, l'ethnologie et les voyages qui vont de pair, avait en effet décidé de quitter le job (ce qui ne l'empêcha pas de revenir faire des piges plus tard) pour aller retrouver les Kalash au Pakistan ! Laura Leininger qui le secondait déjà était donc devenue rédactrice en chef, secondée elle-même alors par Anne Brice et Annie Sidier. Une équipe rédactionnelle très féminine donc. On était aussi passé auparavant (en Mai 77) de la place Aristide Briand au Tonkin à Villeurbanne, rue Louis Guérin pour être plus précis.
Nouveau changement, en Mars 1980, l'hebdo était repris par Paul Dini (et sa société Comareg. A l'époque il devait déjà avoir Résonance dans sa besace). Exit Guy Lescœur donc. Ça aurait pu passer tout à fait inaperçu pour le chaland moyen, sauf que le prix passait par la même occasion de 2 à 3 Francs "en raison de la constante augmentation des charges", déjà…
SIGNATURES relevées dans Lyon Poche vers 1980 (mais on oublie sûrement des noms) : Jean-François Abert, Jacques Banos, Bruno Allix, Colin, et sa compagne (d'alors) Nelly, Sophie Bloch, Christine Rodès, Brigitte Guardi, Dominique Dubreuil pour la musique classique. Eugène Durif (devenu depuis auteur, de théâtre surtout), Henri Marie Robert qui avait déjà remplacé Jean-Michel Cierniewski pour l'art, François Werner… non ça c'était juste un pseudo gastronomique de JF Abert. Tout comme François Labret en était un (un pseudo, non gastronomique celui-ci, mais cinéphilique bien sûr) pour l'écrivain René Belletto, qui signait ainsi dans Lyon Poche de nombreuses critiques de films…
"Pot" au Passage en 1986 : De g à dr, deux personnes dont les noms nous échappent (help !)… puis Anne Robin, Stani Chaine, la compagne de JFA, votre serviteur SD, Jean-Yves Loude (revenu pour l'occasion), Colin // 2e photo : Colin à nouveau, Anne Brice, Jean-François Abert (décédé en 2008), Laura Leininger, et Laurent Darcueil (disparu en 2007)
_80s-Les années lumières
Sous l'influence de Laura, le début des années 80 allait être une période d'innovations, voire de fantaisies (…parfois réussies, parfois moins) dans la mise en page notamment avec (au début en tout cas) les idées souvent farfelues de Henri Marie. Dans cette optique, le format lui-même allait s'agrandir, en Octobre 82, passant de 13x22 cm à 16x23. Il allait falloir élargir les poches ! (voir le dessin de Dubouillon !).
C'est aussi dans ces années 80 que Lyon Poche, présent sur tous les fronts de la culture, allait parrainer beaucoup de premières cinématographiques, de concerts, etc. Je me souviens avec amusement qu'en 1983, Laura avait voulu parrainer le concert de Culture Club car elle croyait que leur nom faisait référence à cette Culture censée nous élever… Quand je lui avais expliqué que c'était plutôt un clin d'œil tout britannique vers un club de culture… physique, elle avait été un peu déçue. Mais on avait patronné le concert quand même !
En Mars 85, cette même adorable Laura m'avait envoyé (et je m'étais laissé faire) à un stage organisé par (et à) la SACEM intitulé "Six jours pour le rock français"… Tout le "métier" avait été convoqué pour l'occasion dans le beau bâtiment de Neuilly, avec les boss de maisons de disques de toutes tailles comme Alain Lévy, Patrick Zelnick, Gilbert Castro, Patrick Mathé, etc. Des tourneurs et des managers comme Jean Gemin, Bobby Bruno, des artistes comme Téléphone, Lavilliers, Couture, Little Bob, etc. Des paroliers comme Boris Bergman. Même Jack Lang était passé… Notre compte-rendu (…de stage), illustré par des dessins de Kent (extraits de sa BD "J'ai réussi") avait paru dans le n°688.
_Gardez le contact
Quelques nouveaux noms vers 1985 : Alain Coste, Laurent Darcueil, S. Darfeuille, Francis de Coninck, Kent, Ivan Schneiderlin, Claire Peillod, Marie-Christine Vernay, Michel Jaget pour les photos…
Puis vers 1987… Stani Chaine, Marielle Créac'h, Laurent Darcueil, Dominique Dubreuil, N. Durtal, A. Favrichon, I. Hutin, A. Neddam, Andrea Petrini surtout en cinéma, Anne Rochon pour la musique classique…
Nouvelle présentation avec le 792 du 13 Mai 87 : Exit les fameuses lettres rondes du titre et mise en exergue d'une espèce d'étincelle rouge sur fond jaune, déjà présente de manière plus discrète depuis quelque temps avec ce nouveau slogan électrique "gardez le contact !". Des bandes bleues apparaissent sur les pages, plus un supplément "mémo" bleu clair. Tout cela sur un très beau papier… Et ce bleu (impression en bichromie) devient en quelque sorte la couleur fétiche de Lyon Poche, avec "un film bleu" chaque semaine, des soirées bleues (= les sélections de Lyon Poche !). Bref, c'est Lyon Poche "de luxe" !
[PS: Laura Leininger, ayant vu cette page, nous signale que le changement de format et de papier ont permis à LYON POCHE, dans cette période, d'être le deuxième hebdomadaire le plus vendu en kiosque à LYON (après Le Point). C'est à cette époque aussi qu'ont été publié des dossiers thématiques sur les grandes villes européennes sous l'angle tourisme, culture, infos pratiques etc.. ou sur certains départements à découvrir. Quant aux suppléments danse et forme, agenda des spectacles sur l'année, spécial festival : ils ont été conçus pendant cette période faste et simplement repris par la suite.] Dont acte.
_1987-Changement de propriétaire
Mais sans doute que tout cela coûte cependant davantage d'argent que ça n'en rapporte et en ce même Printemps 87, on apprend que Paul Dini "lâche sa danseuse", en tout cas se débarrasse de l'hebdomadaire qui va être repris par un certain Patrick Deschamps, dont on sait qu'il détient la radio Ciel FM et aussi (et ça on le sait un peu moins) divers "minitels roses" (on est alors en pleine période d'essor du Minitel).
C'est donc le grand changement, qui apparaît à la rentrée de Septembre 87 avec Deschamps et la nouvelle équipe qu'il rassemble. Pendant quelques semaines, la transition se fait "avec la participation de Anne Robin, Laura Leininger et Annie Sidier", mais bientôt toutes les trois se retirent et c'est un certain Jean-Alain Fonlupt qui devient notre rédacteur en chef… à nous, l'équipe rédactionnelle qui demeure la même dans l'ensemble (Andréa, Colin, Stani, Marielle, Anne, Francis… j'en oublie sans doute, et votre serviteur of course). Fonlupt est assisté de Christine Rousseau et Sylvie Lacarelle à la rédaction. Régine Ragot apparaît comme responsable de fabrication. La maquette reste pour le moment signée Frigo, et Anne-Marie Mondan se retrouve secrétaire-standardiste : "la voix de Lyon Poche", comme l'appelait le patron !… Les locaux aussi ne vont pas tarder à changer, de la place Bellecour (depuis 2006, c'était au début de la rue Gasparin en fait, vers l'Homme de pierre) au quai Fulchiron (rive droite de la Saône).
_Une certaine austérité
Et pour retrouver le nécessaire équilibre financier (plus de mécène à présent !) une certaine austérité ne va pas tarder à se manifester bien sûr : le papier baisse en qualité et début 88 le format redescend à 14x22 environ avec retour à la mise en page sur 2 colonnes, forcément. Et tout cela ne bougera plus d'ailleurs pendant toutes les années Deschamps… (Près de 24 ans tout de même, genre de prouesse !). Une des seules vraies innovations sera plus tard la création des guides thématiques de toutes sortes que l'on pourra trouver joints à certains numéros.
Nous découvrirons progressivement les qualités de notre nouveau "chef", Jean-Alain Fonlupt [JAF, avec SD ci-contre à la Demeure du Chaos en 2009], en même temps que lui découvre ce nouveau rôle… Peu de nouvelles consignes particulières : on continue généralement à écrire comme on le souhaite et c'est bien entendu l'essentiel.
Les années 90 verront Lyon Poche payer un lourd tribut au Sida. Vers 1991, c'est le décès de Pierre Laverdure, le fort sympathique responsable de la "télématique". Puis en 1996 la disparition de notre collègue Alain Coste, grand spécialiste du cinéma (un prix du public Alain Coste sera créé au festival du film court de Villeurbanne). Autre décès, accidentel et plus médiatisé celui-ci, fin 2004, quand un commercial du journal, le populaire Patrick Martin, meurt en Thaïlande lors du fameux tsunami qui a ravagé l'Asie du Sud-Est, mais il s'agissait dans son cas d'un accident de moto…
_Bouleversements dans la presse
Les progrès technologiques révolutionnent bien sûr la fabrication du journal, mais aussi quelque peu notre vie de pigiste : Personnellement, depuis 1991 je tape mes articles sur un ordinateur (sans perdre pour autant l'habitude du premier jet sur un cahier d'écolier !!), ce qui ne change pas grand chose a-priori puisqu'il faut pour le moment les imprimer ensuite. Mais c'est le fax qui apportera un peu plus tard un vrai changement : plus besoin de prendre la voiture (j'habite "à la campagne"…) pour porter l'article rapidement. Fax qui sera évidemment détrôné ensuite par Internet qui permet en plus de récupérer directement le texte…
Du coup, on passe de moins en moins souvent à la rédaction, une fois par semaine maxi, et on croise de plus en plus rarement les collègues. Patrick Deschamps organise généralement une réunion vers la rentrée (Septembre/Octobre) pour nous présenter d'abord son topo sur l'état du journal, chiffres à l'appui, avant de passer à un repas forcément sympathique… repas quand les finances le permettent ! Parce que les réunions préalables deviennent de plus en plus alarmistes tout au long des années (20)00 !
En effet, il semble que ce soit surtout l'arrivée des gratuits qui a mis à mal la santé de la presse "payante". Mais d'autres dangers s'ajoutent : la récession publicitaire aussi, sans parler de l'effet d'Internet, sur lequel désormais chacun peut trouver tous les programmes de cinéma et autres. Lyon Poche va évidemment se doter d'un site, mais celui-ci ne sera d'aucun rapport direct alors que le Minitel avait été auparavant source de profit… C'est Cory Chaplin qui conçoit, entretient et améliore le site web de Lyon Poche (depuis 2000). En 2008 il se verra même attribuer le "trophée de l'innovation technologique" pour un système "permettant avec une saisie unique de publier automatiquement sur des journaux, des sites internet et de l'internet mobile".
En 1998 : Debouts de g à dr après le patron du restau exotique… Andréa Petrini, SD à lunettes, Vincent Carry, René-Pierre Colin, Marielle Creac'h, Patrick Deschamps, Anne Rochon, Stani Chaine, Florent Dessus.
Et assis : Corinne Lapierre, Anne-Isabelle Masfaraud, Jean-Alain Fonlupt et Trina Mounier.
_Métro manqué
Les nombreux guides furent une innovation positive (et qui rapportait bien apparemment) : Guide de la Nuit, des terrasses, danse et forme, etc, etc, sans oublier l'agenda des spectacles à chaque rentrée… Il y eu aussi pendant un certain temps une intéressante partie magazine qui introduisait des pages en quadri (autres que des pubs) dans l'hebdo.
De nouvelles signatures dans les années 90/2000 ? Euh, Vincent Carry notamment, qui s'était d'ailleurs bien investi à la fin des 90s, et même après (et qui créa Nuits Sonores en 2003 comme chacun sait). Qui d'autre ? (écrivez-moi pour m'engueuler de vous avoir oublié !).
Le siège était désormais à Vaise (rue de la Claire) et Patrick Deschamps ne manquait ni de projets, ni de sociétés : Outre Lyon Poche proprement dit, il y avait aussi (il y a toujours du reste…) Studio Presse (studio de graphisme assurant la PAO de l'hebdo, entre autres / Coucou à Étienne et Françoise !), plus Médiacontact et L'Officiel des Loisirs.
Vers 2001 (je crois) il sortait un autre hebdomadaire, mais plutôt politique et faits-divers celui-ci, format tabloïd, intitulé "Métro-Lyon" (il allait d'ailleurs aussi faire un procès au gratuit international Métro pour l'usage du même nom… et perdre ce procès). Son ami Florent Dessus en était le rédacteur en chef. Métro-Lyon qui allait même passer quotidien vers la fin de l'année 2002 avant de s'effondrer définitivement. Ce qui a sans doute été plus ou moins préjudiciable à Lyon Poche… Il y eu aussi un "Journal du Dimanche", sans davantage de succès… Notez qu'on a suivi tout cela d'assez loin, ne nous sentant guère concerné par la politique… disons très populaire (populiste ?) de ces journaux. On espère que le peu qu'on vous en dit est néanmoins exact… Il y a eu aussi l'introduction en bourse de Lyon Poche… Utile ou néfaste ? Comme ces choses-là nous échappent largement, on ne va pas tenter d'en parler…
Institut Lumière en Juillet 2010 : on fête le n°2000… et Lyon Poche va tenir un an encore
(On est deux à tenir un verre : votre serviteur et Dubouillon, et Anne-Marie —merci à elle pour cette photo— tient le numéro 2000
Tous les autres se reconnaîtront !
)
[Dubouillon : ci-dessous un article de L Poche 2006, cliquer pour agrandir. Voir aussi son site web…]
…Liquidation
En tout cas la situation financière de la société éditrice de Lyon Poche allait de mal en pis : pour nous, piges non payées à partir de 2008/2009, avec juste quelques petits "acomptes" (façon de parler) de loin en loin pour tenter de nous faire patienter…
Cela n'empêcha pas (heureusement ?) de fêter le numéro 2000 avec une brillante réception à l'Institut Lumière le 5 Juillet 2010…
Alain Dubouillon avait pris soin de quitter le navire avant le naufrage total en prenant sa retraite en 2006 (ce qui ne l'empêcha pas de continuer dans Le Progrès !). Mais nous autres fidèles petits pigistes, restâmes sur le pont jusqu'à être bien trempés… Liquidation judiciaire finalement le 30 Juin 2011. On espérait naïvement que cela allait au moins nous permettre de toucher une partie de nos piges impayées (dans les 3000 € quand même pour notre petite participation perso…), mais que nenni, on n'a pas vu un centime. L'aventure s'arrêtait donc là (mais je vous rappelle qu'en ce qui nous concerne, on continue la rubrique "Guignol's Rock" sur notre blog !).
Il paraît qu'un mensuel re-nommé Lyon Poche reparaît, mais ça ne fait plus vraiment partie de notre histoire !
SD 2012.
Vidéo pub "souvenir" sur le dernier agenda culturel
NB : On suppose que cet "article", malgré certaines précautions, risque de faire grincer pas mal de dents, de réveiller des susceptibilités diverses… Ça n'est rien de plus qu'un point de vue, quelques souvenirs notés avant oubli… Faites-nous part de vos remarques, corrections : on peut peut-être améliorer certains points, flouter des photos, etc. Et on est prêt aussi à ajouter des liens utiles.
Pour nous engueuler : sd@steviedixon.com.
PS : La meilleure : On trouve même des Lyon Poche d'occasion (sur Price Minister pour le moment, circa 1980), à 3,50 € environ ! Moi qui pensais que tous nos écrits étaient partis avec des déchets de salades… Mais il est vrai que Lyon Poche n'avait pas vraiment la taille pour ça.
LIENS :
Lyon Poche selon Wikipédia.
Le site web de Lyon Poche est néanmoins resté actif. (PS: fin 2016 il ne l'est plus)
On peut encore feuilleter des suppléments spéciaux de Lyon Poche (période 2009/2010…) sur : issuu.com/lyonpoche
Des détails un peu techniques sur le système de publication en ligne Delta Press développé par Mediacontact : www.pilotsystems.net/actus/lyon-poche…
Sur Lyon Poche, la liquidation judiciaire en 2011 : www.20minutes.fr/lyon/755129-20110708-lyon-poche-cesse-parution
et le retour en mensuel, voir : www.tribunedelyon.fr/…
Francis de Conninck (danse…) distribue toujours coups de coeur et coups de griffe dans sa newsletter : www.francis-de-coninck.com/
(PS: Bien contre son gré, il s'est arrêté : décès le 9-10-2016, voir sur notre blog)
Dans son film "1975-1985 Lyon La Movida" (de 2009), Jean-Claude Chuzeville (un des fondateurs de Lyon Poche) évoque (vers la 8e mn…) le rôle essentiel tenu par l'hebdomadaire Lyon Poche en cette période particulièrement fertile pour la vie culturelle et artistique.
Retour à la page PRESSE ROCK EN FRANCE
ou
Page d'ACCUEIL